Sur les Alpes perchées
La Clusaz, à 27 km à l'est d'Annecy, au pied du massif des Aravis, est une des stations des ski les plus vivantes de Haute-Savoie. Elle est prisée pour son coté sportif (son club des sports est ultra dynamique hiver comme été) mais aussi sa nature et sa flore exceptionnelle. Dans le cadre de la série « Sur les Alpes perchées », Sandy Heribert a découvert ce village authentique de 2000 habitants et son histoire en compagnie de Giselle Helle, une guide du patrimoine souriante et dynamique avant de se glisser dans les coulisses d'un des événements qui font la réputation du spot : une course de VTT qui a lieu chaque année au mois de juin et qui réunit 4500 participants de 19 nationalités différentes. Antonin Lieutaghi, ancien champion du monde de snowboard freeride et vététiste confirmé lui a expliqué pourquoi l'endroit avec son un bike park et ses 18 circuits balisés était le paradis du mountain bike.Gaspacho de menthe sauvage, sauce blanche à l'ail des ours, beurre aux fleurs, omelettes aux plantes, autant de plats naturels que préparent Greg et Astrid. Sandy a cheminé avec Astrid Marty, accompagnatrice de moyenne montagne, jusqu'à la buvette de Paccaly à 1 500 m d'altitude, au pied d'une des plus grandioses combes des Aravis où elle s'est initiée à la cuisine aux fleurs. Et pour se reposer elle a passé une nuit insolite à flanc de falaise sur un portaledge, également appelé tente de paroi. Guillaume Avrisani, guide de haute montagne depuis 15 ans lui a présenté ce système accrochable destiné aux grimpeurs qui passent plusieurs jours et nuits sur des grandes voies et ils ont préparé une délicieuse fondue suspendue au dessus de 100 mètres de vide.La Clusaz étant une des seules stations qui n'est pas dans une vallée encaissée, les vacanciers apprécient la proximité du Lac d'Annecy. Sandy s'est essayé à l'activité tendance du moment, le wakesurf avec Emmanuelle Dumolard, une ancienne championne du monde de wakeboard, qui a créé la première école du genre sur le lac en 1992 . Elle est ensuite allée à la rencontre d'une autre championne du monde, de ski de bosses cette fois-ci, Raphaëlle Monod Sjoström. L'arrière petite-nièce du célèbre naturaliste, Théodore Monod, passionnée de fleurs, fait des cosmétiques biologiques à base de millepertuis, d'arnica, de mauve et de reines de près.