Manger c'est voter
Enfin, Périco et la sénatrice ont rendez-vous avec Antoine Marois, ancien ingénieur agronome, exploitant de pommes. Et allons-y pour une dégustation de cidre !Et puis, quid des fromages ? Jérôme Spruytte élève une centaine de vaches normandes et transforme le lait en Pont l'Evêque fermier en AOP. Mais la vache normande est aussi reconnue pour sa viande, ce qui permet aux éleveurs de diversifier leur activité. A 57 ans, Yannick Queguiner vient d'effectuer un virage dans son activité professionnelle. Jusqu'en 2017, il produisait du lait. Un lait que Lactalis lui achetait 31 centimes le litre. Impossible pour lui d'en vivre. Début 2018, il abandonne le lait et se lance dans la viande normande qu'il vend directement à la ferme. Le succès est au rendez-vous ! D'abord : Grandcamp-Maisy, le port historique de la coquille Saint-Jacques. Jean-Baptiste Marion est marin pêcheur. Patron de Telemaque 1, il pêche la coquille du 1er octobre au 15 mai. Mais son entreprise est devenue compliquée car la pêche britannique le concurrence. Puis, direction Courtonne-la-Meurdrac, où la cantine scolaire est passée au 100% bio ! Les ingrédients normands attirent ainsi un industriel, David Abdou, travaille la fallue avec que des ingrédients d'ici : le beurre, la crème, les œufs, et la farine… tout est local. Aujourd'hui, avec Périco Légasse, nous prenons la direction du Calvados et nous sommes accueillis par la sénatrice Sonia de la Provôté (Union centriste). Ensemble, nous allons progresser dans ces paysages magnifiques et rencontrer éleveurs, producteurs, marins pêcheurs qui luttent pour maintenir une agriculture normande de grande qualité.




















